L’Histoire de Mār Yazd-bōzēd fut originellement rédigée en syriaque; le texte initial dans cette langue est aujourd’hui perdu et le récit a été transmis par le géorgien et l’arménien (BHO 434 et 433), versions qui ont fait l’objet d’une traduction latine dans les Acta sanctorum. Pour P. Peeters, la rédaction en syriaque serait à attribuer à la communauté syro-orientale de Dvin [1], ce qui expliquerait la rapide traduction de cette Passion en arménien et sa large diffusion.
Le souvenir de ce martyr est également conservé chez des auteurs arméniens comme Yovhannēs Drasxanakertc‘i, Jean Catholicos, dans son Histoire d’Arménie ou dans des chroniques et aussi, très ponctuellement, chez Ménandre le Protecteur par exemple, qui fut contemporain de Yazd-bōzēd. Le culte de Yazd-bōzēd est transversal à plusieurs confessions chrétiennes, tant syro-orientales qu’orthodoxes et même chez les orthodoxes byzantins.
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